Critique | Oblivion

Dans La famille : Compositeur des plus belles musiques de jeux vidéo, je choisis Jeremy Soule.
Avez-vous déjà entendu des mélodies vous transportant dans des contrées lointaines où vous pouvez admirer la nature évoluée au milieu de sa faune et de sa flore. Un envoûtement musical vous transportant au dessus des montagnes, vous donnant des vertiges émotionnels. Vous balader dans des villages médiévaux et vous blottir dans une hutte chauffée au feu de bois. Si vous désirez  (re)découvrir ces émotions, je vous invite fortement à laisser vos oreilles se reposer dans le talent de Jeremy Soule.

Compositeur : Jeremy Soule
Nombre de disque :
Format digital
Nombre de pistes :
26
Durée totale : 48 minutes
Date de sortie : 2006

Pour ceux qui ont pu jouer à ce chef d’œuvre, ils ont sans doute salué la prouesse de Jeremy Soule. Ce mélange d’instruments d’inspiration celtique et ce talent à nous plonger dans l’univers de Bethesda. Jeremy Soule a déjà fait ses preuves avec Icewind Dale,Neverwinter Night, Morrowind et Guild Wars.

Pour l’ouverture de cette aventure le compositeur n’a pas manqué de moyen grâce à ses synthétiseurs et ses « Sound Libraries » retranscrivant à merveille les plus grands orchestres symphoniques. Il nous compose une intro digne d’un Howard Shore (Seigneur des anneaux), cuivres et cordes donnent le ton. Il les réutilisera lors des passages épiques du jeu et les portes d’Oblivion.

Ne l’oublions pas ce jeu à beau être un plaisir de sensations de liberté mais il en reste que les donjons sont présents. Les musiques sont toujours bien arrangées mais un peu rébarbatifs, le contraste des titres dynamise l’écoute et il y en a pour tous les goûts.

Mais c’est plus dans ses compositions « d’ambiances » que Jeremy Soule nous offre ses sentiments et sa sincĂ©ritĂ©. Les thèmes sont composĂ©s avec des chĹ“urs, violons , violoncelles, contrebasses, flĂ»tes, hautbois, harpes… et tout cela avec grâce et voluptĂ© nous plongeant immĂ©diatement dans une ambiance unique.
C’est cette musique qui fait couler nos larmes devant nos Ă©cran lorsque nous grimpons la montagne, regardons au loin l’horizon et que quelques flocons de neiges recouvre la route boueuse retournĂ©e par notre destrier. Ou encore, elle nous met dans la peau d’un valeureux chevalier prĂŞt Ă  dĂ©livrer sa terre des forces du mal.

Through the Valleys
Vous voilà sorti de votre prison et vous êtes face à la nature, paisible, redoutable belle et majestueuse, ce sont aussi les adjectifs correspondant à ce titre. Un titre d’aventure et d’exploration.

Minstrel’s Lament
Une harpe vous guide au fil de l’eau d’un ruisseau, tel un poisson vous naviguez et sortez la tête de l’eau attiré par les valses des violons et des flûtes qui vous interpellent. Et c’est ainsi que les portes d’un monastère s’ouvrent et les psaumes chantés vous guident vers la lumière. Laissez-vous emporter…

Peace of Akatosh
Serait- ce le paradis ? D’où viennent ses voix ? La nature vous appelle et se prosterne pour que vous puissiez la ressentir. Un chant apaisant, les anges sont venus vous conter la puissance et la beauté de la Mère Nature. Fermer les yeux et rêver…

Reign of the Septims
L’introduction du jeu et comme son titre l’indique il représente le reigne du seigneur de Cyrodill, puissant et imposant. Mais il s’efface sur une mélodie plus lente et apaisante. Ce titre donne le ton au jeu.

Entre la musique de film et la bande son d’un jeu vidéo, Jeremy Soule a pour moi signé un autre chef d’œuvre. Cette bande-son se vit ! Et je vous invite à vivre et revivre cette expérience.

Ecrit par LESTAT


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